06 mars 2009

Toilettes de l’espace

Bon... encore une fois je vous dois une explication pour l’absence de texte d’hier soir. Cette fois encore c’est d’une simplicité enfantine : JE BOSSE ! Je ne vais pas râler sinon une violette va trouver le moyen de me dire que je suis un râleur invétéré.

Bref, passons à autre chose...

Dans mon quotidien d’une affligeante banalité je dois dire qu’il est difficile d’y trouver un évènement méritant d’être retenu. Métro, boulot, dodo, voilà quelque chose que j’ai en commun avec un grand nombre de besogneuses fourmis humaines, mais là j’ai relevé un truc particulièrement étrange. M’étant déjà insurgé contre les élans ridicules du design et de l’architecture, voilà que les toilettes du bâtiment où je passe mes journées viennent de nous être restituées. En effet, depuis plusieurs mois celles-ci étaient portes closes pour rénovation. Entre la douce odeur de la peinture (si si ! J’adore sincèrement cette odeur, voir mes notes sur la nostalgie), et le « savoureux » tintamarre des perceuses, meuleuses et autres masses de démolition, voici que l’on peut enfin rouvrir et accéder à ces lieux de commodité.

Et c’est le choc.

Tout d’abord, quelle est cette foutue habitude d’ôter les interrupteurs au profit d’une cellule de détection ? Certes, le côté écologique élémentaire me touche un peu (alors que l’entreprise, elle, sera touchée par le côté pécuniaire bien plus essentiel), mais de là à compter systématiquement dessus, j’avoue avoir un peu de mal. Quid d’une panne éventuelle ? Ce genre d’équipement me semble autrement moins fiable qu’un bon vieux interrupteur à bascule. Ceci dit, même les interrupteurs trouvent aujourd’hui le moyen d’être différents : tactiles, à détection de proximité, rétro éclairés, variateurs de lumière et même, suprême luxe, programmables ! Dans ce capharnaüm j’avoue considérer le basculeur comme étant la seule solution viable, fiable et peu coûteuse à mettre en œuvre... mais je dois être rétrograde, donc passons. La lumière s’allume donc par votre seule présence, et s’éteint dès que vous êtes parti. Seulement voilà, ces machins là ne fonctionnent que lorsque vous bougez. En effet, faites le test : restez donc sans ciller pendant quelques instants. Le détecteur fonctionne en fait de la manière suivante : tant qu’il y a mouvement il y a éclairage, dès qu’un objet/être humain devient immobile dans sa zone de détection il décrètera que la chose fait partie de l’environnement. De fait, imaginez vous assis sur le trône et que la lumière trouve le moyen de se couper ! Sympathique non, de devoir danser pour réactiver cette foutue sonde !

Passons à la robinetterie je vous prie. Je pense que l’acheteur a dû assister à une convention Star Trek pour envisager un tel modèle. Loin de toute convention, la chose fait manquer à une fusée comme on l’envisageait dans les années 20, et qui plus est s’orne d’un dispositif... à détection ! GRMBLLLL ! Encore une saleté qui ne s’active que quand cela veut, et qui pardessus le marché s’avère inexploitable pour quelqu’un d’handicapé. Tenez, imaginez vous en béquilles et songez à l’usage d’un robinet. En général vous vous appuierez temporairement pour ouvrir l’eau, en profiter, puis la couper. Comment faire si la chose nécessite de remuer dessous ? Pas évident... Enfin bon je vois le mal partout. Mais c’est avant toute chose cette forme qui me traumatise ! Ben quoi ? On ne peut pas faire simple, sobre, efficace, en bref pratique ? Pourquoi diable les bureaux devraient-ils être le refuge des frustrés de la déco qui se sont vus refuser les grands chantiers comme les hôtels de Las Vegas ?


Je pense qu’à l’usage je finirai par ne plus prêter attention à ce genre de babioles... quoique : on m’avait tanné sur les vertus de l’interrupteur mural remplaçant la sempiternelle tirette sur la cuve, pour finalement constater que le dit mécanisme avait une fâcheuse tendance à ne pas apprécier l’usage intensif qu’on lui faisait subir. Comme quoi la tradition a du bon dans certains domaines.

Tout autre chose : voici deux vidéos qui personnellement m’impressionnent terriblement. Voilà ce que j’appelle de la volonté et du courage. A bon entendeur à ceux qui se plaignent sans arrêt de leur misérable condition humaine...



1 commentaire:

Anonyme a dit…

Cela va être dur de dire à une personne qu'elle joue comme un pied... Elle va croire qu'elle est excellente!...
Trop bon, les bras m'en sont tombés... (Cynisme, quand tu nous tiens! J'aurais honte de moi, pour un peu!!!!!)