21 décembre 2009

Auschwitz et colère

J’éprouve ce soir énormément de colère,
De celles qui vous font bouillir et haïr.
Je suis furieux ce soir alors je vocifère,
Contre la barbarie dont certains semblent se nourrir.


Il y a quelques jours des salopards,
Se sont attaqués au souvenir et au désespoir.
Ils se sont emparés à la faveur du soir,
De « l’arbeit macht frei » de sinistre mémoire.

Les désastres ne suffisent pas comme leçons,
On a tué, assassiné, torturé et incinéré,
Au nom d’une politique devenue obsession,
Celle d’éradiquer des peuples abhorrés.

Alors on s’empare du symbole d’un martyr,
Celui de millions de victimes sans tombe.
Ils ont volé la Vérité, fait disparaître le pire,
Mais ne pas oublier est ce qui nous incombe.

Maudits soient ces voleurs sans intelligence,
Qu’ils subissent le regard des survivants.
Qu’ils fassent alors acte de pénitence,
Qu’ils apprennent ce qu’est le prix du sang.

Horreur mondiale, infamie des bras tendus,
Certains veulent nier la Vérité et l’horreur.
Moi, je rends hommage, et c’est un dû,
A ces morts par millions dont certains ont peur.

Auschwitz a emporté des millions de vies,
Brisé l’humanité, détruit l’âme et le corps.
Miraculeusement on ne l’a pas détruit,
Car il faut que perdure cette usine de mort.

Souvenez vous, ne laissez jamais faiblir,
Pour que jamais le monde ne recommence.
Si nous acceptons d’effacer sans frémir,
Alors nous laissons la place à l’engeance.

On a retrouvé le symbole coupé en morceaux.
Barbares ! Assassins ! Vous les tuez à nouveau !
En d’autres temps, ils auraient fini au poteau.
Je ne le veux pas : qu’ils portent la honte comme fardeau.

Je suis enragé, en colère contre la connerie,
Si seulement la fascination pour les nazis,
Pouvait se soigner autrement qu’à l’aide d’une trique…

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