21 juillet 2011

Ne pas taper sur le rédacteur

Bon. Il est vrai qu’il m’arrive plus régulièrement qu’à l’accoutumée d’être silencieux, et ce n’est pas par une volonté délibérée d’être moins bavard. Mon emploi du temps, comme la plupart des vôtres, est hélas bien souvent surchargé, et c’est le blog qui en pâtit en premier. Vous vous doutez bien qu’on ne rédige pas un article en dix minutes, d’autant plus quand ils sont verbeux comme les miens. Pour être honnête, j’y consacre en moyenne trente à quarante minutes chaque jour, ceci sans relecture et sans envoi sur la toile. Ca n’a l’air de rien, mais un cap de 1100 messages, vous pouvez faire le compte… Enfin bon, je ne me plains pas, je rédige mes mots et maux avec plaisir, et pour votre plaisir. D’ailleurs, combien êtes-vous à me lire finalement ? Je reçois parfois des commentaires issus de la publicité non sollicitée, ce qui m’incite presque à me demander qui vient encore me lire « pour de vrai ». Réagissez, commentez, cela ne pourra être que plus agréable pour moi. (D’autant plus que j’aime à publier les commentaires qui ne sont pas des publicités pour du viagra de contrebande. Oui bon, le jeu de mots est pathétique, mais on ne se refait pas !).

Alors, comme le temps me manque pour me lancer dans une analyse complexe d’un thème quelconque, va pour quelques définitions de mon dictionnaire personnel !

Chat :
Bestiole égocentrique qui n’a pas même la reconnaissance du ventre. Félidé parasitant les humains depuis des millénaires, cette bestiole a su se faire aimer de nous à tel point que les Egyptiens l’ont déifié. Il y a de quoi considérer ces gens là comme des toqués ! Le chat est réellement l’archétype du parasite : il vient quand il a faim, nous gratifie de son amitié intéressée pour se garantir la pâté, et file aussi vite qu’il le peut dès qu’il sent le vent tourner. Un chat, ce n’est pas fidèle, tout au plus ça estime que nous autres, les humains, nous sommes à son service. La seule chose qui puisse faire d’un chat un être servile, c’est la menace, et encore, ne le brutalisez pas, sous peine de découvrir que ses griffes ne sont pas là que pour décorer.
Là où le chat est épatant, c’est dans son acharnement hygiénique qui le fait passer pour un monomaniaque. Constamment occupé à se nettoyer, la chose à poils adore se lécher, s’astiquer, et même la plus « coquette » des femmes ne passera jamais autant de temps à s’apprêter (sauf si l’on compte les heures passées à faire un choix cornélien entre « les chaussures bleues », et les « sandales à décoration rouge ! »)
Enfin, le chat est un ennemi mortel de votre tranquillité. Sous couvert d’une sagesse doublée d’une fainéantise crasse, le chat profitera constamment de votre absence pour refaire votre décoration à coups de griffes bien sentis sur les papiers peints.

SALOPERIE !

Ecran :
Accessoire indispensable à toute utilisation de l’informatique, l’écran est l’exact opposé des femmes. En effet, il se veut de plus en plus plat et de plus en plus large, alors qu’une femme désire généralement le contraire. Aujourd’hui, l’écran est devenu un élément indispensable de nos bureaux, à tel point que celui ou celle qui n’a pas d’ordinateur passe pour un extraterrestre. A bien y songer, c’est tout de même incroyable de se dire qu’en une décennie, le monde a réussi à imposer l’informatique dans les foyers, à tel point que même les nourrissons sont inscrits sur Facebook ! Et dire que moi, je fais tout pour éviter ces connexions justement… enfin bref, l’écran, c’est devenu votre « nouvel ami », votre « copain d’avant et d’après », enfin bref celui qui vous donnera l’impression d’avoir une vie sociale bien remplie.
A côté de ça, l’écran se veut maintenant « 3D » (avec des lunettes hideuses et hors de prix), « HD bidule » (histoire de vous purger les poches), et je ne sais encore quelle ineptie commerciale. Ceci dit, vu le temps qu’on finit par passer devant lui, il vaut mieux qu’il soit de bonne qualité, non ?

Aucun commentaire: